Percolation Future

Aujourd'hui


L'actualité nous impose son parcours conflictuel.

De Charybde en Scylla, nous reculons à force de vouloir avancer vers un progrès qui ne concerne qu'une minorité.

Oui, il s'agit bien d'une oligarchie. Celle des  grandes banques et institutions financières.

Celles qui nous détruisent.

Les partis à la déroute

Les partis au pouvoir, ou dans l'opposition, les syndicats, n'ont qu'un but: perdurer.

Or la population n'en peut plus.

Il faut donc passer à autre chose.

Oui, il s'agit bien d'une oligarchie. Celle des  grandes banques et institutions financières.

Une oligarchie au-dessus des lois, et qui les dicte pour la population incarcérée dans le réel.

Mais une oligarchie qui tient les partis de gouvernement, et qui dicte ce qui doit être appliqué.

Via les organismes internationaux, le lobbying, les relations de connivence, les partages d'intérêts, les liens entre les décideurs privés et les hommes politiques sont toujours plus étroites.

Les partis ne sont donc plus des instances de démocratie. Au contraire, ils sont les courroies de transmission des ordres du haut vers le bas qui doit obéir.

De nouvelles structures doivent apparaître, des ententes en réseau, où les points communs se scindent pour devenir un projet.

Car il faut des projets, qui nous conduisent au-delà de la catastrophe en cours.

Un chemin

Y a-t-il un chemin ?

Celui de la rébellion, mais il doit être collectif.

La gauche devrait se rassembler à nouveau, les archipels d'ego remplacés par de vrais instances démocratiques, claires sur les objectifs, et les moyens.

La démocratie, c'est bien le premier mot à redéfinir, car pouvons-nous nous contenter de mettre une fois de temps en temps un bulletin dans une une, bulletin qui servira à élire celui, ou celle, qui obéira aux instances internationales dirigées par les Grands Financiers ?

Au final, ce sont les Grands Groupes internationaux qui dirigent, dont les banques, entre autres Goldmann Sachs, pour le bien de leurs intérêts.

Et cet intérêt, c'est la destruction des protections sociales, des droits des salariés, des droits des populations.

Remettre la démocratie en place, se débarrasser des contraintes que les oligarchies imposent via les traités internationaux et les instances de gouvernance automatique, rendre la souveraineté au peuple, et en finir avec ces simulacres d'élections phagocytées par les médias pour que nous choisissions le meilleur cheval qui jouera une course décidée d'avance. 

Pour cela, le pays ne doit pas être seul, mais s'associer avec d'autres, par des accords démocratiquement acceptés des deux côtés, ou par les n côtés.

Le chemin est peut-être complexe, mais il n'y a plus le choix, vu l'hyper-crise qui est en marche.

Pas de droits sociaux, pas de profits

Aujourd'hui, à l'échelle du pays, pour changer les choses, il semble que ni le vote ni les manifestations n'aient quelque utilité que ce soit.

Comment réagir ?

Il faut toucher le système au coeur , c'est-à-dire à la création de profits, elle-même issue de la consommation à outrance.

Si les manifestations sont inutiles et donnent prétexte au déploiement des forces anti-démocratiques (en France grâce à Valls), si les grèves sont prétextes à licenciement et déploiement des forces anti-démocratiques (en France grâce au MEDEF), il reste le refus, ou du moins la limitation de la consommation. Refuser la sommation des cons !

Deux voies sont possibles, qui peuvent être menés en parallèle :

  • La voie personnelle, qui constitue dans le questionnement quant à son type de consommation : utilité, impact social, impact environnemental, intégration dans la chaîne de création du profit, relation avec son épanouissement personnel, etc-
  • La voie collective, qui peut consister en un refus de consommer dans tel type de magasin, tel produit, et qui peut s'organiser à partir d'organisations, ou de façon spontanée.

La voie générale me semble être celle dont l'impact sera suffisant, à condition que la protestation s'amplifie, questionnant ceux dont les habitudes sont contraires, mais qui se reconnaissent comme victimes du système, et étendant progressivement son influence et sa réalité.

Commencer d'abord par analyser l'indispensable du superflu, éliminer ce qui est accessoire et nuisible, passer de la communication machinisée à la communication réelle, refuser la propagande systémique (télés, journaux officiels ou système), s'éloigner des Grandes surfaces, et préférer les échanges locaux.

Devant l'ineptie des partis politiques et l'impéritie des organisations (syndicats, associations etc.) il ne resterait que l'expression libre des citoyens auto-organisés. Cela peut commencer demain.

Dernière mise à jour : 09 Décembre 2014